Vocageek #41 : le métavers, c’est quoi ?

Le métavers sera-t-il le futur du web ou juste un effet de mode ? Meta (l’entreprise derrière Facebook) en sera-t-il le principal acteur ? Quelles sont les limites du métavers ? On te dit l’essentiel dans cet article !
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La définition
Le terme de métavers est issu de la contraction de meta et universe. Un métavers (metaverse en anglais) est un monde virtuel. Ce terme est aussi utilisé de manière plus globale pour désigner l’ensemble des mondes virtuels connectés à Internet, lesquels sont perçus en réalité augmentée ou en réalité virtuelle. Le terme de métavers provient du roman Snow Crash (Le Samouraï virtuel), écrit par Neal Stephenson en 1992. Un métavers peut simuler le monde réel ou non, et reproduire les lois physiques du monde réel ou au contraire s’en affranchir. La communication entre les utilisateurs se fait le plus souvent sous forme de texte.
Pourquoi en parle-t-on autant ?
Le 28 octobre 2021, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, annonce un changement profond pour son entreprise. Elle change de nom et devient Meta. L’objectif est d’investir massivement dans le métavers avec notamment son propre univers virtuel Horizon Worlds et le matériel pour y accéder comme le casque de réalité virtuelle Oculus Quest. Cette annonce a mis en lumière le changement opéré par de nombreux acteurs du web qui voient dans les mondes virtuels l’Internet de demain. Et, si depuis Meta a mis un peu le frein sur son Meta, c’est pour probablement mieux l’inclure dans leur stratégie d’Intelligence Artificielle.
Les métavers, pour aujourd’hui ou pour demain ?
Les plateformes actuellement disponibles n’ont pas grand-chose à voir avec le métavers. Ce ne sont pas des mondes encore véritablement ouverts et aucune n’offre vraiment de connexion directe entre virtualité et réalité. Mais, certains géants du web s’en approchent, et notamment dans le jeu vidéo ! Pour les ados, Roblox, Fortnite ou même Lego se lancent dans les mondes virtuels. Autre acteur important, Nvidia, le fabricant de cartes graphiques, qui a développé Nvidia Omniverse, une plateforme de développement d’espaces 3D immersifs et très réalistes. Enfin, sache qu’un pays est très en avance sur le déploiement de métavers, c’est la Corée du Sud, avec notamment pour les enfants et ados la plateforme Zepeto qui vient de retransmettre un concert du groupe de K-pop BTS !
Avec le développement depuis trois ans des technologies d’Intelligence Artificielle, les mondes virtuelles devraient se développer, avec la capacité des IA a créé rapidement des univers multiples et riches.
Les limites du métavers
La vision du métavers, notamment exposée par Mark Zuckerberg, est de plus en plus critiquée. La principale objection est l’impact environnemental. Ces mondes virtuels vont demander des besoins immenses en énergie électrique et nécessiteront d’importants centres de données avec des millions de serveurs. On est bien loin de la sobriété numérique… Le métavers fait l’objet d’autres critiques : des conséquences psychologiques encore peu étudiées, une exposition accrue à la publicité, le besoin d’acheter du nouveau matériel (casques VR) et de déployer de nouveaux réseaux très onéreux (cables, 5G).
À regarder :
Pour aller plus loin, regarde la vidéo de la chaîne YouTube de Enissay :



 
        

 
     
     
             
	


 
				 
				 
				 
									 
									 
									 
									


